• Cette semaine Mamylilou et Alice  pour leur communauté le coucou du haïku, nous proposent la plage comme thème

     

    pour rêver ...

     

    http://ekladata.com/Nas6A-xC9GppSAMLErsfxyGCkkY.jpg

     

     

    Le vent parfumé

    D’une île vanillée

    Dit ton nom aimé

    Croisée ouverte

    Rideaux blancs entrebâillés

    Amour languide

    Sur le sable d’or

    Le murmure des vagues

    Cisèle ton corps

     

    (photo Alice)


    5 commentaires
  • Bonjour à vous,

    pour fêter l'entrée de ce blog dans la communauté de Finou : passionnés de correspondance, deux papiers à lettres pour missives sentimentales .. ou doucement suggestives

    Clic sur les images pour voir en grand, pour "enregistrer sous "

     

    papier-amour-2.jpg

     

     

    papier-amour-1.jpg


    5 commentaires
  • Avez vous jamais vu des fées près des boutons d'or ?

    Prinprenelle a suggéré cette fleur pour son dimanche fleuri .. et moi j'ai trouvé les fées

     

    bouton or 4

     

     

    (Clic sur image pour voir plus grand)

     

    Bon dimanche féérique

    Bisous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    9 commentaires
  • Cette quinzaine, Nat  qui est à la barre de la coquille, nous emmène vers l'espace, et ses étoiles ou planètes ..

    Je vous propose ce poème court, assez surprenant  de Abraham de Vermeil  (1555-1620 ) , un poète que je découvre pour la circonstance ..

     

    Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde

    Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde
    Aux rais du grand Soleil qui n'a point de pareil :
    Le grand Soleil aussi miroit son teint vermeil
    Au Ray de mon Soleil que nul ray ne seconde :

    Mon Soleil au Soleil estoit Soleil et onde :
    Le grand Soleil estoit son onde et son Soleil :
    Le Soleil se disoit le Soleil nompareil :
    Mon Soleil se disoit le seul Soleil du monde :

    Soleils ardants laissez ces bruicts contentieux,
    L'un est Soleil en terre et l'autre luit aux Cieux :
    L'un est Soleil des corps, l'autre Soleil de l'ame :

    Mais si vous desbattez, Soleils, qui de vous deux
    Est Soleil plus luisant et plus puissant de feux,
    Soleil tes jours sont nuicts comparés à Madame.

     

    hughes25.jpg

     

    Tableau par Arthur Hughes .

     


    11 commentaires
  •  

    Mon doux sire,

    Depuis ce funeste jour à la cour du roi mon oncle, où je vous vis devant moi, auréolé des victoires et des honneurs que de haute lutte vous avez conquis, altier et pourtant généreux, je sens ma vie qui s’échappe, jour après jour, goutte après goutte, dans l’attente que vous avez fait naître en moi.

    A peine aviez vous posé les yeux sur ma personne que mon esprit ne m’appartenait plus, et que tremblante devant vous, je n’osais même vous regarder de peur de trahir une fureur si soudaine qu’elle ne pouvait que vous apparaître comme bien hardie et indigne de ma famille.

    Je me navre en attendant un signe de vous.

    Mes lèvres ne savent plus chanter, mes mains ne savent plus tisser, et l’ouvrage patiemment commencé se dessèche en son cadre.
    Nul ne peut savoir en ma demeure ce que j’endure et malgré la douce présence de ma mère, je ne puis me résoudre à avouer ce que furent ces semaines de solitude et de chagrin.

    Y aurait-il encore un espoir sur cette terre ?
    Votre lettre l’a fait renaître, alors que je n’espérais plus rien, et si vos mots ne sont pas ceux du mensonge, alors recevez mon amour comme j’attends le vôtre.

    Mon cœur vous appartient.

     

    Ma damoiselle, ma dame d’amour, ma mie,

    Votre missive m’a atteint en plein cœur, dans cette geôle qu’était devenue ma demeure, mon château, ranimant mon ardeur, mon courage, ma vie même.

    Je n’osais penser qu’un tel bonheur fut encore possible pour moi, malheureux, indigne d’un seul de vos sourires et voilà que vous faites naître en moi un espoir qui me submerge et manque d’emporter ma raison.

    Quoi, vous avez craint de m’apparaître trop hardie, quand votre front restait lisse et blanc tel un diamant de l’eau la plus pure.

    Que n’ai-je su alors le tourment qui vous assaillait, faisant réponse au mien, et quelle n’aurait pas été ma joie de m’agenouiller devant vous pour vous avouer ma propre folie, ma douleur naissante et vous offrir mon cœur afin que vous puissiez en disposer à votre gré.

    En lisant ces mots écrits de votre main, je vous imagine saisissant la plume, laissant couler l’encre sur le parchemin pour tracer les paroles qui font de moi un homme nouveau. Votre amour a fait disparaître celui que j’étais, et trempé aux flammes de vos aveux si doux, j’émerge pour vous, vêtu de l’armure du métal le plus pur, armé de l’épée la plus droite, afin que vous disposiez de ce bras, de ce cœur, de cette vie, qui désormais sont vôtres, pour vous servir, ma mie, vous chérir et vous protéger.

    Mon amour pour vous m’est bien plus précieux que ma vie.

     

    burne30.jpg

     

    ( tableau par sir E. Burne Jones )

     

     


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires