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Cette quinzaine, M'annette est présidente des croqueurs de mots la communauté de Pascale et nous a proposé le thème "voisins voisines" en poème
C. Baudelaire
Je n'ai pas oublié, voisine de la ville
Je n'ai pas oublié, voisine de la ville,
Notre blanche maison, petite mais tranquille ;
Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus
Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus,
Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,
Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe,
Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux,
Contempler nos dîners longs et silencieux,
Répandant largement ses beaux reflets de cierge
Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.
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Pour la communauté de Nadia, "le concours de la photo du mois" les votes sont ouverts à cette adresse LIEN et je participe !!
Je n'ai pas le droit de désigner mes photos, donc pas de pub, mais j'espère que vous irez voir, car le niveau est très élevé !!
Alors, à vos votes et très bonne visite !!
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Bonjour à vous.
Un très charmant petit patrimoine cette semaine, rencontré par hasard lors d'une promenade récente dans les jardins de Bagatelle.
Un détour m'amenait dans ce jardin d'eau ...
(clic sur image pour voir en plus grand)
Et continuant le long de cette allée bordée de feuilles d'iris d'eau japonais, je me trouvais devant ce très joli spectacle ...
Ne sont-ils pas adorables ?
Petit clic pour le chant de l'eau ...
Bises
Hauteclaire
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La fête de la musique est cette semaine à nouveau le thème choisi par Mamylilou et Alice
La fête est finie,
Le succès était présent.
A l'année prochaine !Pour les amoureux d'un soir,
La romance continue ...
Nous nous sommes aimés
Une musique favorite
Est toujours présente ...
Mon amoureux de Saint Jean
Et ses bras audacieux.
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Ce jeudi, pour la communauté de Pascale les "croqueurs de mots" c'est M'Annette qui nous demande " conte, raconte"
Qui contera le sable de la mer
(Jean Godard)Qui contera le sable de la mer,
Les gouttes d'eau qui sont dans les fontaines,
Sur l'océan les naux* et les antennes**,
Qui contera les maux qu'on a d'aimer,
Qui contera les grains qu'on voit semer
Durant l'automne, et les croupes hautaines
Des monts de Thrace, et par raisons certaines
Les feux des cieux qui pourra tout nommer,
Seul peut conter mes peines continues,
Tes gros dédains et tes fiertés connues,
Tous tes dépits, toutes tes cruautés.
Tu t'orgueillis pour être merveilleuse
Plus que toute autre en parfaites beautés.
L'heur rend souvent la personne orgueilleuse.
(*) navires
(**) vergues(tableau de Walter Crane)
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